Au XVIe siècle la pieve de Paomia n’avait qu’un seul lieu habité : Paomia qui comptait environ 750 habitants vers 1520.
De tout temps cette région fût, nous pouvons le dire, considéré comme le grenier des régions montagneuses de par son climat favorable et surtout ses terres fertiles.
À cette époque ce sont les génois qui avaient maille à partir avec les paysans et résistants Corses et c’est dans ces conditions que fût décidée (par la république de Gênes) l’installation, en 1676, d’une colonie Grecque issue du village de Vitylo, fuyant une vandetta familiale ou une invasion Turque (selon les sources).
Bien évidemment, les corses se trouvant coupés de leurs terres les plus productives, engagèrent une révolte contre ceux qu’ils accusaient de servir les intérêts des Génois.
Au début du XVIIIe siècle, la communauté était détruite et les grecs réfugiés dans la tour d’Umigna, acculée ils durent s’enfuir pour Aiacciu.
Ce n’est qu’en 1773, recopiant la stratégie Génoise, a n de couper les vivres aux paysans corses que les grecs reçurent d’un gouverneur français de l’île, le territoire de Cargèse.
Le génie civil français y fit construire 120 maisons et une centaines de familles grecques consentirent à s’y établir à partir de 1775. Un château fut même construit au Nord Ouest du village, qui sera détruit en 1793 par les résistants Corses.
Les grecs, ayant toujours prît le parti de l’occupant, Génois et plus tard français, ont eu à subir des révoltes successives. Mais avec les siècles, les mariages entre les descendants de colons grecs et les corses ont mêlé les deux communautés.